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La femme dans le monde
 

Le problème est que l'homme ayant la force et les religions étant souvent dictées par l'homme... La femme dans le monde reste l'être faible ou la représentante du péché. C'est l'image qu'en donnent le Coran, pas mal de religions asiatiques ou même la bible...

Dès le plus jeune âge, même dans les sociétés occidentale, la fillette qui autrefois devait être en robe, sous peine de moqueries ( par temps froid, ma mère me mettait le pantalon sous la robe !), doit aujourd'hui au contraire être en pantalon si elle ne veut pas au collège se faire traiter en prostituée !

Dès l'enfance, on lui parle de son maintien, de jeux de dinettes, de faux bijoux et faux maquillage. A l'adolescence on lui déconseille de devenir ingénieur...

Le problème des religions est que les textes sont différemment interprétés. Notre guide en Birmanie disait : les textes disent que la femme est égale à l'homme et les moines dans la réalité établissent des différences...

Un livre est paru concernant le mépris et l'oppression de la femme dans l'église :

La réhabilitation du Christ de Dieu ( Gabriele-Verlag Das Wort )
Les fils et les filles de dieu sont égaux en droits.

Jésus de Nazareth n'était pas un fils de son temps. C'était un révolutionnaire spirituel.
Il est pour l'égalité, il aime tous les êtres humains.
L'église a souvent méprisé, humilié, oppressé, exploité et avili les femmes, voire tué.
Ce comportement n'a rien de commun avec l'enseignement et la vie de Jésus de Nazareth.

Au cours de son histoire, l'église a souvent mis en avant l'idée que Dieu aurait créé Adam en premier et que, comme on peut le lire dans la bible, Eve serait sortie de la côte d'Adam. cependant, à un autre endroit de cette même bilbe, au sujet de la création de l'homme, on peut lire :
" Alors Dieu créa les humains à Son image
. Il les sréa à l'image de Dieu. Il les créa homme et femme. "( Genèse 1, 27 )
Jésus enseigna l'égalité. Il parlait avec les femmes, se rendait chez elles.
Par exemple, lorsque les docteurs de la loi et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise d'adultère, qui, selon la loi de l'époque aurait dû être lapidée, il la laissa non seulement rentrer chez elle mais en plus il démasqua l'hypocrisie des hommes qui l'accusaient en disant : " Que celui d'entre vous qui est sans péché, lui jette la première pierre. " ( Jean 8,7 ).
Autre exemple : Il demanda à une samaritaine de lui donner à boire et s'entretint avec elle, bien qu'à l'époque les femmes samaritaines se trouvaient tout en bas de l'échelle sociale.
Parmi les disciples il y avait aussi des femmes dont une qui s'appelait Junia. Elle fut rebaptisée Junias car cela semblait impossible aux hommes. Jésus de Nazareth s'est adressé à tous en disant " Suivez-moi "! Ce sont les femmes qui lui restèrent fidèles jusqu'au moment de sa mort sur la croix, sur le mont Golgotha ? Pierre lui, avait renié Jésus.
Les femmes furent les premières à annoncer sa résurrection. Dans la Bible, il est dit :
" Elles quittèrent le tombeau  et allèrent raconter tout cela aux onze et à tous les disciples. C'étaient Marie de Magdala, Jeanne et Marie, mère  de Jacques. Les autres femmes qui étaient avec elles firent le même récit aux apôtres. Mais ceux-ci pensèrent que ce qu'elles racontaient était absurde et ils ne le crurent pas. " ( Luc ) 24 9 11 ).
Jamais Jésus n'a dit une seule phrase qui pourrait faire penser à une quelconque oppression de la femme ou à son exclusion d'une activité quelle qu'elle soit.
Dans les tout premiers temps du christianisme, un grand nombre de femmes participaient à des tâches très variées : guérisseuses, prophétesses, elles étaient au milieu des apôtres. Toutes ces activités accomplies durant la vie de Jésus, leur furent refusées ensuite. Les communautés fraternelles, égalitaires et libres furent remplacées par une soumission à une hiérarchie patriarcale avec comme monarque, le pape. Les paroles attribuées à Paul ne correspondent pas à l'enseignement de Jésus qui disait simplement : " suivez-moi ". De plus dans les mêmes paroles attribuées à Paul, plus loin, dans les Galates ( 3, 26-28 ), on peut lire : " Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi qui vous lie à Jésus-Christ... Il importe donc plus que l'on soit juif ou non juif, esclave ou libre, homme ou femme. " Est-ce le même Paul qui aurait écrit ces lignes contradictoires ? Ce qui est certain c'est que ce ne sont pas les paroles de Jésus et pourtant l'église se sert de ces passages pour mettre les femmes au ban de la société. Ces paroles sont à la base de l'inégalité perpétuée entre hommes et femmes.
Les hommes d'église enseignent que les femmes doivent expier le péché commis par Eve qui se serait laissé séduire par le diable. Elle aurait désobéi en goûtant l'un des fruits interdits et en le tendant à Adam...
" Femme tu enfanteras dans les douleurs... " ( Tertulien, théologien 160-225 , livre 1 ch 1 ) Le Christ n'a jamais enseigné de telles choses.
On s'est même demandé si les femmes avaient une âme.
Comment des prêtres osent-ils prétendre être aptes à décider si les femmes ont une âme ou non?
De grands hommes comme St Thomas d'Aquin n'ont cessé d'humilier la femme. Ils en ont fait un objet. Discours injurieux utilisés par les hommes d'église pendant des siècles. Pourtant les auteurs de ces propos ont en partie été élevés au rang de saints. Leurs paroles sortent tout droit de l'imaginaire d'hommes névrosés.
Une chose pourtant est certaine, aucun de ces propos ne vient de Jésus qui, sur terre enseigna l'amour. Le mépris de Luther pour les femmes n'a rien à envier non plus à celui de ses collègues catholiques.
Ce sont les femmes qui mettent au monde les hommes ! Jésus s'est lui, souvent entretenu avec des femmes, il a pris des repas en leur compagnie. Et son commandement était : " Aimez-vous les uns les autres. "
Augustin est considéré comme le théologien de la psychose des sorcières, Thomas d'Aquin également. Les enseignements ecclésiastiques visant à opprimer la femme marquèrent la société pendant de longs siècles. Au Moyen âge, les hommes avaient le droit selon la loi et selon la religion, de battre les femmes. Ce n'est pas Jésus qui a donné ce droit.

 
 Chez les musulmans, notre guide turque disait jamais que une femme ne doit être, dans une mosquée, devant un homme.
En effet :
Les postures de la prière musulmane telles que la prosternation rendent totalement impensable qu'une femme fasse sa prière placée devant un homme. Disent les uns...

Excuse ? Si l'homme était vraiment concentré... Bref la femme paie un certain côté lubrique pour celui-ci !
- J’ai pris connaissance dit un autre de ce qu’a fait paraître le journal as-Siyâssa paru au jour du 24/07/1404 de l’année de l’Hégire, revue n°5644, ( dans un article ) attribué au directeur de l’université de San‘a, le docteur ‘Abdoul ‘Aziz al Mouqaalah, qui y a prétendu que le fait de réclamer que les étudiantes soient séparées des étudiants était contraire à la Législation religieuse.

Ses arguments ?

Autorisation de la mixité à l’époque du Messager-Prières et bénédiction d'Allah. Ils faisaient la prière dans une seule mosquée, les femmes avec les hommes. Et il a dit : l’enseignement se doit d’être dans un seul et même endroit ( pour les femmes et les hommes ). Je fus étonné que ces paroles puissent venir d’un directeur d’université islamique dans un pays musulman. Il lui est demandé de diriger les gens, aussi bien les hommes que les femmes vers la sauvegarde dans la vie ici-bas et dans l’au-delà.

 

îles Feroe

Le manque d'emploi pour elles et le conservatisme font fuir les femmes de cet archipel de l'Atlantique Nord. Elles préfèrent gagner les villes pour avoir une profession ...

 Il y a de moins en moins de femmes sur les îles Féroé. Les plus jeunes d'entre elles partent étudier sur le continent ( l'archipel est rattaché à la couronne du Danemark) et ne reviennent pas.

« La sociabilité d’une femme aux Féroé est encore déterminée par le nombre de clubs de tricot auxquels elle est inscrite. Je voulais montrer qu’il y avait désormais des alternatives, que la société ici aussi avait évolué, qu’il est plus facile aujourd’hui d’y être une femme que par le passé. » Sorties, débats, organisation d’événements : l’idée est de montrer que les îles ne sont plus « androcentrées », explique une habitante. Elles sont ainsi environ 80 à se regrouper régulièrement pour discuter de l’avenir de leur communauté et de ce qu’elles veulent en faire.

« Les jeunes femmes attendent que la société féringienne évolue vers davantage d’égalité et de tolérance », confirme Erika Hayfield. Sur ces îles conservatrices, encore façonnées par le protestantisme luthérien, 66 % des femmes travaillent à temps partiel, et seuls 6 % des hommes prennent un congé parental. Une exception dans un monde scandinave connu pour son exemplarité en termes de parité.

A la tête du comité national pour la parité aux Féroé, Katrin Kallsberg lutte toujours contre ces « déterminismes culturels ». Une enquête menée au début de l’année 2014 auprès des adolescents féringiens a montré que plus d’un tiers des garçons estimaient que les femmes ne doivent pas travailler en dehors du foyer, ou qu’à compétence égale, un homme devrait toujours avoir priorité sur un emploi par rapport à une femme. La moitié d’entre eux jugeaient également que les hommes font de meilleurs dirigeants.

Le changement pourrait pourtant venir à marche forcée. A Klaksvik, deuxième ville du pays avec ses 4 800 habitants, la révolution a un nom exotique. Cherelle a épousé en 2010 un instituteur féringien sur cette falaise couverte de prairie boréale, bien loin de ses Philippines natales. Comme elle, elles sont une quinzaine de femmes asiatiques à s’être installées dans ce village du Nord, revenues aux côtés de marins féringiens ou ayant émigré sur les conseils de leurs proches. Aujourd’hui, près de 200 femmes thaïlandaises, malaisiennes, philippines et indonésiennes peuplent et repeuplent les îles, soit la plus importante communauté étrangère de l’archipel.

La femme plus ou moins esclave chez les vickings:

http://idavoll.e-monsite.com/pages/les-vikings/les-femmes-a-l-age-viking.html

France


Victor Hugo écrit le 5 août 1877 à M. Richer, auteur de " La femme libre "

" Dans nos codes, il y a une chose à refaire, c'est ce que j'appelle la loi de la femme ".
L'homme a sa loi; il se l'est faite à lui-même; la femme n'a pas d'autre loi que la loi de l'homme. La femme est civilement mineure et moralement esclave. Son éducation est frappée de ce double caractère d'infériorité. De là tant de souffrances, dont l'homme a sa part; ce qui est juste.

Une réforme est nécessaire. Elle se fera au profit de la civilisation, de la vérité et de la lumière.

En France au siècle dernier
Cette fois, Juliette n'attendit pas, et elle alla immédiatement chercher le docteur. Elle partit dès le lever du jour, au milieu des bourrasques, mal abritée dans sa charrette, et elle ne se sentit soulagée que lorsque le docteur lui promit de venir. Son mari n'était plus là pour l'aider, mais un homme allait agir, entreprendre quelque chose. C'était du moins l'idée que se répétait son esprit, forgé par une société dominée par le genre masculin.

Corse
La polyphonie orale a été décelée en Corse, en Sardaigne, en Sicile
Elle est très liée à l'identité corse. Son renouveau date des années 70, une période de réappropriation par le peuple corse de sa langue et de sa culture musicale.  Elle reste profondément masculine même si les femmes font aussi entendre leurs voix.


 
De nos jours encore :

Les femmes en Afrique

Afrique du Sud

Les musulmans d'Afrique du Sud pratiquent la polygamie. En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma affiche ses nombreuses femmes sans aucun complexe puisque c'et admis dans son pays. Au nombre de trois au moment de sa prestation de serment, elles sont désormais six à avoir le titre de première dame. 
Les musulmans d'Afrique du Sud troquent leur femme contre des vaches ( évidemment j'analyse avec des yeux d'Européenne ). Si la jeune femme n'est pas vierge, c'est évidemment moins cher. Les trocs en famille sont convenus : deux vaches pour un garçon, une vache pour une fille.
L'inégalité entre hommes et femmes est mesurée dans 4 dimensions des institutions sociales : code de famille; intégrité physique; droits de propriété; libertés civiles.

Code social et code de famille :
Dans certaines zones rurales du sud de l'Afrique du Sud, des filles parfois âgées de seulement 13 ou 14 ans sont enlevées pour être mariées de force à des hommes plus âgés, souvent avec le consentement de leurs parents. La police lutte contre ces pratiques.
Comme dans les pays d’Asie du Sud, les filles, sont souvent confrontées très jeunes à des mariages arrangés, voire forcés. Par rapport à la moyenne de 27,4 ans dans les pays de l’OCDE, les filles d’Afrique subsaharienne se marient en moyenne à 21,3 ans. De plus, 28 pour cent des filles ont déjà été mariées au moins une fois avant leur 20e anniversaire. La polygamie reste une pratique très répandue, et, les hommes et les femmes ne bénéficient pas des mêmes droits de propriété foncière.

Selon de récentes estimations, les femmes africaines constituent près de 70 pour cent de la force agricole du continent et produisent environ 90 pour cent de toutes les denrées alimentaires. Le taux d’activité économique — qui mesure le pourcentage de gens dont la force de travail assure la production de biens économiques — est supérieur concernant les femmes d’Afrique ( 61.9 pour cent ) à celui d’autres régions ( pays de l’OCDE compris )
L' OCDE : l''Organisation de coopération et de développement économiques est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique.
 
L’immense majorité des femmes africaines sont employées dans des emplois précaires et/ou à des postes peu qualifiés. Le pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole, l’un des plus faibles du monde ( 8,5 pour cent ), est à cet égard éloquent.

Nombre de raisons expliquent cette place médiocre des femmes dans l’économie des pays d’Afrique subsaharienne, dont un facteur crucial : leur accès insuffisant aux ressources clés que sont l’éducation et la santé. La base de données G.I.D. ( sur l’égalité hommes-femmes, les institutions et le développement ) du Centre de développement de l’OCDE le montre bien: le taux de scolarisation des femmes en primaire reste remarquablement faible, à 67 pour cent, malgré les initiatives internationales comme le deuxième O.M.D. qui vise l’éducation primaire pour tous d’ici 2015 ).
O.M.D - ONU : Objectifs du Millénaire pour le développement.
Sans surprise, l’analphabétisme reste extrêmement problématique : dans le groupe d’âge des plus de 15 ans, 51 pour cent seulement des femmes savent lire et écrire contre 67,1 pour cent des hommes.
Les progrès en termes de mortalité maternelle sont eux aussi bien inférieurs aux objectifs internationaux. Le taux enregistré en Afrique de 866 décès pour 100 000 grossesses – dû en partie à l’état lamentable des services médicaux qui fait que seuls 50,9 pour cent des accouchements bénéficient de l’assistance de personnel qualifié – est alarmant. C’est le pire au monde.

Outre ces facteurs relativement évidents, la base de données G.I.D. permet d’identifier et de comprendre des obstacles moins évidents au développement socio-économique des femmes. Cette base de données exhaustive compile de manière cohérente et systématique des informations sur les inégalités liées aux normes et traditions sociales. Ainsi, le code familial qui prévaut dans nombre de pays africains est défavorable aux femmes, car il interdit aux filles d’obtenir une part équitable d’un héritage ou aux femmes d’exercer l’autorité parentale sur leurs enfants une fois un mariage dissous.


Droits de propriété et libertés civiles

Si les femmes sont éventuellement autorisées, sur le papier, à souscrire un emprunt bancaire, la coutume leur dénie toujours un accès égal au crédit dans de nombreuses régions rurales.
Intégrité physique

Les traditions sont une violation des droits élémentaires des femmes, mais d’autres traditions comme la mutilation génitale – qui concernerait dans certains pays plus de 95 pour cent des femmes ( Érythrée, Guinée, Mali et Somalie par exemple ) – attentent à leur santé et lèsent par conséquent leurs chances d’accéder à un emploi.

La mise en évidence de l’impact profond des normes et traditions sociales contribuera sans doute à élaborer des politiques mieux adaptées qui, à long terme, amélioreront le statut socio-économique des femmes.

La polygamie en Afrique
La polygamie est admise dans la plupart des pays à majorité musulmane. Légale dans la quasi-totalité des pays musulmans mais aussi sous d’autres cieux.
Elle n’est cependant pas l’apanage de la communauté musulmane : rien dans la Torah ou dans les Évangiles ne l’interdit, elle est coutumière chez les hindous comme parmi de nombreuses ethnies d’Océanie et reste une marque de prestige dans beaucoup de sociétés africaines.
 
Considérée comme inhérente à la nature humaine par certains anthropologues, la pratique de la polygamie tend cependant à régresser face aux évolutions socioéconomiques modernes et à leurs conséquences sur les structures familiales. Les conditions matérielles et légales la rendent de plus en plus difficile. Mais elle reste autorisée dans une cinquantaine d’États d’Asie et d’Afrique et demeure très ancrée chez les musulmans. Pour nombre de défenseurs de l’identité islamique, la généralisation de la monogamie serait le fruit d’un ethnocentrisme occidental, l’exportation d’une forme de néocolonialisme moral. C'est là un dilemme qui se présente dans nombre de pays, comme le Zimbabwe. Pour le point de vue des occidentaux, il ne faut pas oublier les problèmes de santé et de scolarité que cette situation peut entraîner pour la  très jeune fille qui arrive parfois en secondes noces. Qui plus est, les enfants qui naîtront seront désavantagés du fait du manque de maturité de leur mère.


 Éthiopie

On pratique dans les églises des rituels éminemment judaïques comme la danse de David; on respecte  le Shabbat ainsi que toute une série d'interdits alimentaires; on circoncit les garçons, et, souvent, on excise les filles.

 Pour les femmes le sang des règles serait impur, avant de recevoir la Sainte Eucharistie

Harar Jugol ( "Jugol " désignant les murailles ), est une ville située à l'Est de l'Éthiopie.  Elle est connue comme la quatrième ville la plus sainte de l'Islam, compte plus de 82 mosquées, dont trois datent du Xe siècle, et plus de 102 sanctuaires. La femme y prie pour son quotidien, même pour que dans son foyer le repas se déroule bien.

Chez les Hamers Si pour passer à l’âge adulte, le garçon doit courir sur un alignement de vaches, les filles montrent leur courage en se faisant fouetter.

  Eswatini Swaziland
 
 

Le roi entretient la pratique tribale de la polygamie.

Le roi a aussi la possibilité de choisir pour femme une vierge parmi les prétendantes de la danse des roseaux ( reed dance ) qui a lieu chaque année.

Le roi Msawati III a une notion bien personnelle de l’égalité entre hommes et femmes dans son pays. Il a déclaré à la dernière session de l’Assemblée générale des Nations unies que les femmes dans son pays avaient un rôle de premier plan et que tout était fait pour la promotion de l’égalité dans tous les secteurs. Il n’avait probablement pas eu le temps de lire le dernier rapport sur la démographie et la santé au Swaziland qui révèle que beaucoup de  femmes sont battues. Le mari a le droit de battre sa femme si elle laisse brûler le repas, si elle répond à son mari, si elle sort de la maison sans le lui dire, si elle refuse les rapports conjugaux et si elle a des aventures extraconjugales. Les hommes, ( 40% d’entre eux ) pensent sincèrement qu’ils ont le droit de battre leurs femmes. Le rapport note que cet état d’esprit est la conséquence de la culture du Swaziland.


La danse des roseaux au Swaziland, entre débauche et festival :


samichaiban.wordpress.com/.../la-danse-des-roseaux-au-swaziland


Pour la fête annuelle de Umhlanga, toutes les jeunes femmes vierges  célibataires se rassemblent pour couper des roseaux destinés à la famille royale, et vivre cinq jours de danses et de festivités devant le roi, ou la nuit dans les campements, les jeunes hommes spectateurs de la cérémonie peuvent se livrer  à tous les excès malgré une pseudo surveillance de la police. Il n'est pas étonnant que ce petit royaume soit victime de l'infection VIH SIDA ( Près de 40 % de la population  Adulte )

La meilleure façon de célébrer la chasteté ( une danse, appelée «danse des roseaux », cérémonie qui permet à des adolescentes, et même à des fillettes, de célébrer leur virginité ). Le rôle du roi Mswati III du Swaziland est de regarder des milliers de jeunes filles vierges ( près de 80 000 en général ) danser seins nus, vêtues seulement d'une jupe courte traditionnelle avec des pompons. ... " Soixante mille " jeunes filles enregistrées cette année, c'est la démonstration d'un soutien au roi indéniable, non ? Qu'importe s'il n'a suffi que de 21 000 paires de baskets - distribuées gratuitement - pour contenter toutes les arrivantes. Qu'importe aussi si ces " volontaires " ont été fermement encouragés par les chefs des villages à monter à bord des camions réquisitionnés.
Qu'importe enfin si ces adolescentes oublient le roi pour vous parler de cette " géniale " colonie de vacances et surtout de cette " viande servie chaque jour ! ". Faut-il leur en vouloir ? Dans ce pays, un quart des habitants ne mange même pas à sa faim. Elles vivent de l'espoir d'être choisies par le roi. Mais il a 13 épouses et il n'en choisit plus depuis  plusieurs années. Jusqu’en 2004, à l’issu des festivités, il choisissait parmi les jeunes filles une nouvelle femme.

Dans les villages parfois on vérifie même la tenue des seins, l'absence de vergetures et la dureté des mollets !

Le roi du Swaziland, le dernier monarque absolu d'Afrique, ordonne  à  des filles vierges du pays d'aller ramasser ces roseaux qu'elles présenteront d'abord à la reine-mère et utiliseront pendant cette fête des roseaux  pour danser, seins nus et ainsi prouver leur dévotion.
 Pays très attaché à ses traditions ? La danse des roseaux est-elle réellement une " tradition " ? Disons qu'elle l'est devenue, une fois réhabilitée par le père de Mswati III. Lui succédant en 1986, le fils y a vu un grand intérêt : arranger l'image de la dernière monarchie absolue d'Afrique.

La femme touareg au Maroc


Les femmes jouissent à la fois d’une grande liberté, d’une grande considération et d’un statut éminent au sein de la société touareg – ce qui a pu conduire certains à parler de société matriarcale. Il faut savoir que, chez les Touaregs, la filiation est établie par les femmes. De plus, sa position privilégiée attribue à la femme la transmission du pouvoir (autrefois ) et celle des biens ( c’est elle qui possède la tente ou la maison, le jardin dans une oasis… ). La femme participe, bien sûr, aux prises de décisions dans son foyer. Elle est aussi la garante de la transmission de la culture et des traditions, de l’éducation des enfants auxquels elle dispense l’enseignement de l’écriture tifinagh et l’enseignement coranique.
Les femmes chez les musulmans et dans les révolutions arabes


 

  Les femmes, traditionnellement cloîtrées, prennent une part active aux mouvements révolutionnaires, jouant même le rôle de leaders; elles sont 10 à 15 % des manifestants en Égypte, et les rapports respectueux qui s'instaurent entre hommes et femmes place Tahrir au Caire étonnent les manifestants. On y a relevé cependant plusieurs cas d’agression sexuelle et au lendemain de la révolution, leur place est toujours très restreinte en politique : la manifestation de la journée des femmes, le 8 mars, est brutalement dispersée par les salafistes et les militaires, et elles sont quasi absentes du gouvernement et des 27 postes de gouverneur de province.

Les femmes sont aussi très présentes dans les manifestations yéménites et libyennes, avec Salwa Bugaighis qui fait partie du conseil national de transition. À Benghazi, un carré entouré de barrières est aménagé pour empêcher les hommes d’approcher les femmes sur la place du palais de justice de Benghazi, rebaptisée place Tahrir. On note leur présence importante en tenue occidentale ou traditionnelle, au Yémen ou en Libye, et le blog vidéo de l’Égyptienne Asma Mahfouz est l’un des plus suivis lors des événements de janvier-février en Égypte. En Syrie, les femmes sont très nombreuses à manifester et à faire grève, de toutes religions, voilées ou non, que ce soit dans les villes ou à la campagne. Les artistes participent aux luttes, dont Mona Wassef, Kenda Aloush, Yara Sabri, Azza Al-Bahra, la réalisatrice Rasha Sharbotgui et les romancières Rima Folayhan, Yom Mashhadi ont signé un manifeste de solidarité aux enfants de Deraa.

Cette présence des femmes est d’ailleurs utilisée contre les manifestants, par exemple au Yémen, où Saleh pointe comme immorale la mixité dans les manifestations; après ce discours, des extrémistes présents parmi les contestataires tabassent les femmes qui veulent supprimer la séparation hommes-femmes, aidés par les militaires de la 1ère brigade blindée, entraînant ensuite de vives protestations parmi les manifestants en défense des femmes. Mais au total, l’anthropologue Mondher Kilani estime que l’émancipation des femmes est une des ruptures majeures introduites par les révolutions arabes.

 

 

Amérique latine

Beaucoup de révolutions y ont eu lieu au nom de la liberté, de l'égalité. Mais cette égalité n'a que rarement été pour la femme. Des hommes y étaient au moment des révoltes des petits mâles pleins de morgue qui se voyaient capables de diriger leur propre destin  mais considérant comme un désavantage d'être né fille.  Ils sont nés avec l'idée qu'une fille doit se plier à des contraintes et des limites que ce ne sera jamais qu'une gosse dépendante. Les révolutions n'ont jamais modifié cet état d'esprit qu'on retrouve encore en Europe. L'égalité des révolutions n'a donc pas été pour les femmes, même pas pour celles qui ont aidé à la lutte. Elles ont souvent été exclues d'emblée des décisions et du pouvoir. Les révolutions n'ont rien changé à leur sort. Il leur faut se frayer un chemin par leurs propres moyens. Leur guerre à elles est de celles dont on entrevoie rarement le terme.
Par contre, au Brésil, en Argentine par exemple, ils ont eu des présidentes alors que la France n'en a jamais eues.

Les droits des femmes s’érodent en Amérique latine

par Laura Carlsen
Article publié le 24 mars 2005

 
Il y a une offensive contre les droits des femmes sur tout le continent. La litanie des pertes ou des avancées minimes par rapport à ce qui était attendu, annoncées en cette Journée internationale de la Femme ( 8 mars 2005 ), a seulement confirmé ce que les femmes de toute l’Amérique latine savaient déjà.

La majorité des législations ne reconnaît pas le terme " droits sexuels " et la droite religieuse a travaillé dur pour éliminer aussi le terme " droits reproducteurs ". Un effort coordonné pour résilier des parties de l’Accord du Caire - au moins dans la pratique - a sérieusement affecté l’exercice de droits durement acquis. Dans beaucoup de pays, les législateurs ont introduit des changements dans le code pénal pour condamner " les lésions aux fœtus ". Ces lois ouvrent une boîte de pandore remplies d’interprétations possibles qui entreraient en conflit direct avec les droits de la Femme déjà établis.

L’avortement est encore illégal dans la majorité des pays, sauf dans des circonstances très spécifiques. Dans des endroits comme le Mexique, où l’on a approuvé des réformes pour permettre des avortements sous de plus larges conditions, le manque de réponse du système de santé publique laisse, dans la plupart des cas, les femmes pauvres sans cette option.
Une étude récente au Mexique montre que seulement la moitié des adolescents sexuellement actifs est protégée contre des maladies sexuellement transmissibles. Le Centre latino-américain pour la santé de la Femme a annoncé que dans toute l’Amérique latine, seul un adolescent célibataire et sexuellement actif sur dix utilise des contraceptifs. Le nombre de patients avec le HIV - le SIDA - a augmenté de manière constante bien que tous les cas ne soient pas reportés.

Un autre résultat est l’augmentation des grossesses chez les adolescentes - un demi-million l’année passée au Mexique. En plus de faire courir un risque sanitaire plus élevé tant pour la mère que pour le bébé, dans la majorité des cas, les structures sociales et économiques nécessaires pour maintenir l’enfant n’existent pas ou sont insuffisantes. Et l’impact sur le développement humain de la jeune mère peut être dévastateur, en transformant ses rêves en servitude.

Les changements dans l’économie globale ont aussi eu des effets négatifs sur les femmes latino-américaines. Un voyage à travers les campagnes du Mexique permet de remarquer leur impact profond dans la vie des femmes paysannes. L’émigration masculine a laissé des milliers d’entre elles avec la double tâche du travail agricole et de la famille, tandis que le nombre de foyers dirigés par des femmes, tant à la campagne qu’en ville, a doublé en une décennie à peine.

La globalisation a aussi transformé le travail des femmes, et l’a empiré très rapidement. Des milliers de femmes et enfants travaillent dans des conditions inhumaines dans les champs destinés aux produits d’exportation. Une étude récente suit le cheminement des tomates "transnationales " qui passent de mains de femmes en mains de femmes : des migrantes indigènes qui les plantent, aux métisses qui les empaquettent dans l’usine, aux femmes émigrées qui les servent dans des restaurants. Chaque secteur engage principalement des femmes parce que cela leur permet de les payer moins et de les exploiter plus. Les femmes latino-américaines et des Caraïbes gagnent à peine 68 centimes pour chaque dollar gagné par un homme.

Une bonne partie du monde a entendu parler des viols et des meurtres de jeunes femmes à Ciudad Juárez, mais très peu savent que c’est un double crime qui s’est commis dans cette ville frontalière mexicaine. Des corps à moitié enterrés dans la poussière du désert continuent à apparaître, ensevelissant avec eux la vérité sur ce qui s’est réellement passé. Une longue liste de gouvernements locaux, étatiques et fédéraux a décidé que la mort de ces filles des usines est un petit prix à payer par rapport à l’investissement étranger dans les maquilas ( fabriques, usines )  qui maintient l’économie locale. En outre, il y a des preuves authentiques de dissimulations. Peut-être ne saurons-nous jamais que de sinistres et misogynes forces se cachent derrière ces meurtres parce que la misogynie est également derrière les institutions de justice en charge de ces cas.

Des crimes semblables ont été dénoncés au Guatemala, où les statistiques des crimes montrent une nette augmentation des meurtres - 1 300 depuis 2001 -. Les ONG estiment que le nombre de meurtres réel est trois fois plus élevé que le chiffre officiel. Entre-temps, l’unité policière spéciale en charge des recherches sur les meurtres de femmes a été réduite de vingt-deux à cinq fonctionnaires.

La violence domestique ôte la vie de quatorze femmes mexicaines chaque jour, mais la loi dans huit états ne considère pas la violence domestique comme un crime et douze états ne pénalisent pas le viol dans le mariage. Souvent, une affaire de viol sera considérée comme classée si le violeur propose de se marier avec la victime. Comme si cette forme d’assujettissement pour la vie n’était pas suffisante, selon le représentant des Nations Unies pour la violence contre les femmes, mille dollars suffisent pour acheter un enfant à la frontière sud du Chiapas.

Sous la seconde administration Bush, les organisations qui combattent pour les droits des femmes dans le monde peuvent s’attendre à un adversaire encore plus convaincu. Pendant la conférence de Pékin + 10 (10 ans après sur les femmes )  la délégation du gouvernement états-unien s’est opposée à l’utilisation du terme " droits sexuels ", elle a protesté contre toute référence au " droit à l’avortement " et a demandé un amendement qui affirmerait que l’accord ne crée " aucun nouveau droit humain international ". Le gouvernement de Bush a déjà coupé le financement international pour les services de santé qui pratiquent des avortements.

Trop souvent, les organisations de femmes combattent contre une marée réactionnaire, tandis que les forces progressistes s’engagent seulement en parole avec leurs revendications. Soutenir les droits des femmes n’est pas une question d’être " politiquement correct " ou d’exprimer sa solidarité. Cela fait partie intégrale de toute définition de justice et de développement.

Malheureusement, les tendances mentionnées ci-dessus sont en hausse, non en baisse. Les tentatives pour écarter les droits sexuels et reproducteurs, la dégradation du travail des femmes et la violence croissante contre elles sont des caractéristiques du XXIe siècle. Beaucoup d’entre nous espéraient un meilleur avenir pour les filles de ce siècle, mais aujourd’hui, rien que de renverser ces tendances requerra tout notre effort - et aussi le leur.
 

 

Argentine


Au milieu de ce climat politico-économique instable, la condition de la femme est préoccupante. Ainsi, il est à noter la persistance des stéréotypes concernant les rôles respectifs des hommes et des femmes dans la société. Une forte domination patriarcale a beaucoup de mal à être endiguée pour permettre à la femme argentine d'être traitée sur un pied d'égalité avec l'homme ou même de la prémunir d'une discrimination importante. Bien que les conventions aient été signées, le code pénal n'a pas encore été révisé dans le même sens pour le rendre conforme. Dans ce contexte, les femmes sont toujours victimes de violences domestiques et d'abus sexuels. Un nombre considérable de cas de viols est rapporté chaque année avec un taux de croissance dramatiquement régulier. Là encore, comme dans beaucoup de pays qui révèlent une réelle carence au niveau du respect des droits des femmes, le viol, bien que réprimé par la loi, ne plaide pas totalement en faveur de la victime. La nécessité de preuves et de témoins constitue une entrave majeure à la protection et la prise en charge des femmes victimes. En outre, la loi donne la possibilité au violeur d'épouser la femme dont il a abusé si elle-même accepte sa proposition !

Le harcèlement sexuel est aussi fortement présent dans les lieux de travail mais aussi dans le secteur privé. Aucun règlement n'existe pour garantir les droits et la protection des femmes victimes de ce comportement archaïque. Les lois sont également si peu précises qu'il plane une incertitude permanente dans la façon dont sont traitées toutes ces atteintes à l'intégrité des femmes. Ainsi, on ne sait pas trop comment considérer l'acte de viol, ni quand et comment les abus physiques et mentaux deviennent un crime…

La première législation de ce type en Argentine a été adoptée au début du XXe siècle.


 


 
 
Les Femmes en Inde et le mariage
 

Le mariage d'une jeune fille est un événement de première importance et d’une immense beauté, mais c’est aussi un enjeu majeur pour la famille de cette dernière. Ce rite a évolué sur le plan juridique depuis le XIXe siècle et socialement depuis les années 2000. Mais remontons ensemble cette évolution depuis les premiers signes de transformation.

Mariage traditionnel en inde

Un des éléments fondamentaux du mariage, est la dot que doit constituer la famille de la mariée. La dot peut être définie comme l'ensemble des prestations en espèces ou en nature donnée par la famille de la jeune fille au futur mari et à sa famille. Cette dot peut représenter des sommes énormes, pouvant parfois atteindre plus de la moitié du capital économique de la famille. Du fait de la valeur financière importante de cette transaction, elle peut engendrer des violences, voire la mort de la jeune fille si la dot n'est pas assez élevée. Entre 1975 et 1978, on a pu dénombrer 5200 cas de jeunes femmes brûlées " accidentellement " par leur mari ou leur belle-famille.

Le mariage est une institution sacrée en Inde, où la chasteté de la femme est une des vertus fondamentales. Mais plusieurs types de mariages ont cours en Inde. Faisons un petit tour des possibilités qui s'offrent aux jeunes femmes indiennes :

    Jusque dans les années 30, les jeunes filles étaient mariées vers la puberté, voire même avant. Mais désormais, des lois ont été édictées pour remonter l'age minimal auquel des jeunes filles peuvent être mariées.
    Les mariages au sein des castes sont choisis et négociés par les parents, principalement pour le montant de la dot. Les mariages arrangés sont très courants en Inde, et représentent la majorité des mariages célèbres.
   
Les mariages décidés dès la naissance. Pour ce type de mariage, les enfants sont mariés vers l'âge de 8 ans, mais la jeune fille reste dans sa famille jusqu'à sa puberté. Ce type de mariage est réprimandé par la loi, mais a toujours cours en Inde du Nord.
   
Les mariages consanguins dans le Sud de l'Inde ont encore lieu et a pour justification la volonté des familles de conserver les acquis sociaux et économiques obtenus avec le temps.
    Les mariages d'amour sont très rares, même si petit à petit ils tendent à se développer. Quand aux mariages mixtes entre des personnes de castes ou de confessions différentes, ils restent des exceptions à ce jour.

Il est donc rare de voir des mariages sans heurts et tensions pour des raisons de castes, dot, religion etc.

Quand les volontés d'innovations gouvernementales se retrouvent confrontées aux conceptions religieuses et traditionnelles

Un des premiers événements remarquables en faveur des femmes, fut l'abolition du Sati en 1829. Durant ce rite les femmes hindoues se jetaient dans le bûché de leur défunt mari. Ceci ne change en rien le mariage même des femmes hindoues, mais on peut le considérer comme une faible réduction de la dépendance totale et inconditionnelle que pouvaient, et ont encore pour une large majorité, les femmes hindoues à l'égard de leur mari.

En 1864 furent mis en place des droits concernant le mariage. Mais en Inde l'aspect religieux reste prédominant par rapport à la règle de droit. Par conséquent, cette législation du mariage fut limitée à la procédure légale des mariages chrétiens, tout en évitant de modifier le droit personnel hindou et musulman.

Même si le divorce en Inde est loin d'être aussi courant que dans nos sociétés occidentales, la première loi sur le divorce fut établie en 1869. Le but de cette dernière était purement intéressé. Son objectif était de dissoudre les mariages célébrés en Angleterre, s'ils ne convenaient pas aux familles.

 
 Pour la première fois en 1892, un acte de loi ( Age of consent bill ), repoussa l'âge du mariage des jeunes filles de 10 à 12 ans. Même si pour nous cela paraît encore bien trop jeune pour se marier, cela fit scandale auprès des leaders hindous. Il faut savoir qu'en Inde tout ce qui peut référer aux croyances et pratiques liées à la religion, comme le mariage ou encore l'autonomie des femmes, relève du droit personnel voire communautaire qui refuse toute intrusion ou modification. Par conséquent, cette modification de l'âge du mariage fut perçue comme un grave empiètement sur le domaine personnel.

On peut aisément comprendre que le divorce ne fut pas une chose aisée, et encore aujourd'hui, à mettre en place et à faire accepter par les différentes communautés.
En 1939, deux propositions de lois furent annoncées dont une portée sur le droit au divorce des femmes hindoues. Elle fut de nouveau très critiquée, car tout changement dans la situation et la place des femmes est vu comme un risque de chaos. Si la femme sort du droit personnel elle peut alors être considérée par la justice, comme un individu à part entière et non fondu dans la communauté. Ceci remettrait en cause tout le système sur lequel cette société patriarcale s'est fondée. Ce que les leaders hindous refusent catégoriquement. A cela est lié la question de la pension alimentaire, qui fut à l'origine de nombreux débats au sein des Assemblées. Sur cette question les leaders religieux affirmaient qu'une femme n'a pas de raison de recevoir une pension en cas de divorce, dans la mesure où elle n’est plus avec l'homme, même en cas de mauvais traitements constatés.

En 1948, il y eut un réel espoir pour les femmes indiennes quand à l'amélioration de leur condition par la voie légale. Cette année-là, il fut présenté à l'assemblée constituante un projet de code hindou. Ce texte présente des changements majeurs qui relevaient précédemment du droit personnel, notamment en matière de mariage et de divorce. Par exemple l'abolition des castes comme fondement du mariage ou encore le droit de divorcer pour des raisons autres que la cruauté. Il faut cependant noter que la notion de cruauté est très particulière en Inde. On peut le voir avec la loi sur le mariage de 1956, qui donnait le même droit aux hommes et aux femmes de divorcer pour cruauté. Mais la cruauté peut être définie par l'homme comme le refus de sa femme d'accomplir son devoir conjugal. Par conséquent, la cruauté comme énoncée ici, est défavorable aux femmes dans la mesure où elles étaient souvent mariées à des hommes qu'elles ne connaissaient pas, n’aimaient pas et qui étaient beaucoup plus vieux qu'elles, sans oublier que les violences domestiques étaient et sont encore monnaie courante. Dans ce contexte, il est fort compréhensible que ces jeunes femmes soient peu enclines à accomplir leur devoir conjugal. Mais si elles ne le font pas, elles risquent un divorce où elles se retrouveront sans rien et reniées par leur belle-famille, voire peut-être même par leur propre famille. Par conséquent, les femmes sont toujours prisonnières du système. Cette loi ne put être contestée que beaucoup plus tard.

Comme on a pu le voir il y a beaucoup d'actions en faveur de changements, parfois favorables, en théorie, aux femmes. Une action mise en place dans ce sens par le gouvernement fut la création en 1984 du tribunal des affaires familiales. Ce tribunal est en charge de tous les litiges matrimoniaux et des pensions alimentaires. On pourrait dire dans un premier temps que la gestion de ces questions par une instance judiciaire est une bonne chose et permettra plus de justice pour les femmes dans ces affaires.
Malgré l'égalité des genres énoncée dans les lois, l'objectif de ce tribunal est la préservation de la famille. En 2003, son efficacité et sa rapidité furent remises en question principalement dans sa capacité à offrir dans un court délai des réparations aux femmes.

Petit à petit la femme fait son nid

Sur le plan légal, une avancée récente fut faite en faveur de la protection des femmes. En 2006, le président de l'union indienne Abdul Kalama approuva le projet de loi sur la violence domestique. Ce projet de loi contient de nombreux texte qui place la femme et l'homme sur un plan d'égalité au sein du couple :
    * L'homme ne pourra plus forcer sa femme à avoir des rapports non consentis
    *  Interdiction de la bigamie
    *  Interdiction du mariage des enfants
    *  Interdiction des mariages forcés
    *  Le divorce sans faute est reconnu ....


Mais bien évidemment, ces innovations au sein de la famille et des schémas traditionnels qui la composent n'ont pas ravi tout le monde, en particulier la fondation pour sauver la famille indienne.

Mais la société indienne commence à évoluer malgré les volontés des traditionalistes.
En 2007 :
    *   14% des mariages se sont soldés par un divorce alors qu'il n'étaient que 5% en 1980
    *   Dans les villes l’âge moyen du mariage des femmes est compris en 26 et 30 ans
    *   25% des citadines choisissent leur partenaire, ce qui était encore impensable il y a quelques années
    *   1/5e  des femmes disposent d'un revenu propre dans les villes

Bien évidemment, cette situation déplait à de nombreux hommes qui voient d'un très mauvais œil cette indépendance. Pour eux la femme se doit d'être accommodante, de ne pas se plaindre et d’être dévouée en dépit des souffrances. Mais d'autres hommes considèrent cette vision dépassée, et que ces nouvelles lois vont permettre une plus grande égalité entre les droits et devoirs des deux époux. Attention, il est important de noter qu'il y a un fossé très important entre les conceptions des gens vivant en villes qui se trouvent plus ouverts quand au rôle de la femme, alors que dans les campagnes, où la tradition est toujours profondément ancrée, la femme doit conserver son rôle traditionnel.
Même si cette loi est une vraie évolution légale pour la femme en Inde, le problème majeur reste son application. Chaque année, 50 millions de femmes sont encore victimes de violences conjugales en Inde et seulement 0,1% d'entre elles portent plainte.
Il y a encore un long chemin à parcourir pour que les bons sentiments, les histoires d’amour et les mariages des films de Bollywood deviennent une réalité pour les femmes indiennes.

Sources:

    Paula BANERJEE, Femmes en Inde : Législation et réalité, Diogène 2005/4, N° 212, p. 107-127.
    Anne COLLET, Droits des femmes : l’Inde bouleverse ses lois sur le mariage, Février 2007,

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=42763

    Fabienne-Shanti DESJARDINS, La femme en Inde, Juin 2009,

http://www.couleur-indienne.net/La-femme-en-Inde_a61.html

Par Nathalie Perrotin, pour Souffle de l'Inde

 

La condition des femmes dans la société iranienne

 
La condition de la femme a connu de nombreuses évolutions au cours de l'histoire, depuis l'égalité complète ou presque avec l'homme dans la mythologie ou aux temps préislamiques, la perte de leur indépendance durant la période islamique, le début de leur émancipation avec la révolution constitutionnelle, les grandes modernisations de l'ère Pahlavi, et enfin l'avènement d'une théocratie en Iran en 1979. Certaines de l'importance de leur place dans la société, des femmes s'impliquent dans le combat pour l'amélioration de la condition féminine et la reconnaissance de leurs droits par la république islamique. L'attribution du prix Nobel de la paix en 2003, à Shirin Ebadi, souligne l'importance d'un militantisme féminin qui inclut des femmes de toutes origines ethniques, et de tous points de vue religieux. Les femmes ont ainsi fait leur entrée dans les secteurs politiques, économiques, sociaux et culturels de la société.
Mais ... une accusation de viol doit avoir des témoins !!! Il faut même 4 hommes comme témoins ou trois hommes et deux femmes. Remarquez qu'un homme = un témoin et que deux femmes = un témoin !!!. Mais même 100 femmes sans aucun homme, ne peuvent témoigner. Elles seraient plutôt condamnées pour outrage à un homme, même violeur potentiel, mais non confondu, et elles seraient battues.
 
Le port du voile est obligatoire en Iran et les femmes qui bravent cette obligation sont arrêtées et torturées. Flagellations publiques, déversement d’acide sur les visages des femmes, paiement de lourdes amendes et intimidations : autant de méthodes utilisées par la République islamique depuis trois décennies. En dépit de la répression, les femmes d’Iran n’ont jamais cessé de protester contre le régime et, plus spécialement contre le voile. Les lois et règlements, fondés sur l’apartheid sexuel, ont toujours été défiés par des millions de gens à travers l’Iran.
 
Laos

Les organes de la reproduction furent adorés comme des dieux, l'organe masculin fut représenté par la pierre debout, le bâton pointu et le phallus, l'organe féminin par les cupules des pierres.. Le lingam est le symbole de la création adorée chez les Indiens sous la forme des parties sexuelles de l'homme et de la femme en état de copulation.
Au Laos aussi, ainsi que le prouve l'appareil phallique des cérémonies .... La représentation du sexe féminin parait y avoir été moins répandue, peut-être à cause de l'infériorité dans laquelle la femme a été généralement tenue.

 
 

Les femmes voilées
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Date de création : 08/10/2011 . 19:46
Dernière modification : 11/01/2015 . 08:40
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