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Panama, Costa Rica, Nicaragua : faune et flore
Le Costa Rica surtout, est considéré comme un pays riche en nature et qui la protège.
Les parcs nationaux y sont protégés et dans les très belles réserves naturelles, la faune est des plus riches.
Il est l'un des rares endroits dans le monde où 25% du Costa Rica est un territoire protégé. Soit 1/4 du pays.
Le Costa Rica voudrait être le premier pays d'Amérique latine à protéger ses jaguars, pumas et autres tortues de mer.
La vie sauvage y a donc repris son cours, dans une forêt tropicale sèche.
Quelques lodges sauvages, l'hébergement est rustique : il n'y a pas d'électricité, mais la lumière des lampes à pétrole et le ciel étoilé sont inoubliables.
Le Costa Rica est certes arrivé à l'exploit de produire de l'électricité pendant soixante-quinze jours en recourant uniquement aux énergies renouvelables. Mais n'est-ce pas une illusion verte ? ( cf géographie et ressources )
Il y a quatre écosystèmes qu'on peut découvrir en traversant le pays. Une zone humide au sud, une zone de transition, une zone dite " forêt de nuages " et une zone sèche au nord.
32 % de la surface du pays est protégé.
La partie sud de la côte pacifique est la plus arrosée.
Les zones tropicales humides sont dans le versant pacifique sud. Pour cette région, on parle d'une forêt sempervirente car, à toute période de l'année, la majorité des arbres est feuillue. Elle peut contenir également des arbres à feuilles caduques, qui ne sont pas nécessairement caduques en même temps, sur les branches principales d'un même arbre.
Le long de la côte Nord Ouest du Costa Rica se trouve la plus forte concentration de forêts tropicales sèches, qui forment un décor radicalement différent de celui offert par les forêts tropicales humides. Pendant la saison sèche, la plupart des arbres perdent leur feuillage.
TERMITES
Certains termites construisent leurs nids dans les arbres. Le bois mort est l'aliment principal et préféré de la majorité des termites.
Elles contribuent de façon significative à la décomposition du bois mort des forêts tropicales.
les intestins des termites, dont la capacité à digérer le bois n’est plus à démontrer. La connaissance de ce métagénome devrait les aider à isoler et à synthétiser des enzymes destinées à améliorer les procédés actuels de transformation des fibres de bois en biocarburant.
Face aux problèmes posés par les agrocarburants –augmentation du prix des denrées alimentaires, pollution des terres agricoles..- la transformation de déchets de bois en bioéthanol semble une meilleure solution pour répondre aux besoins en carburant vert de la planète. Cependant, à l’heure actuelle, il est plus facile de faire de l’essence à partir du maïs ou de la canne à sucre que des fibres du bois. Ces dernières contiennent des molécules plus difficiles à casser : la lignine, la cellulose et l’hémicellulose.
Des petites bêtes redoutées sont très bien équipées pour cela : les termites. Leurs intestins abritent des communautés bactériennes spécialisées dans la digestion du bois. En théorie, l’intestin des termites peut transformer une feuille de papier A4 en deux litres d’hydrogène. Cependant, ces microbes intestinaux sont généralement impossibles à cultiver en laboratoire. Pour les identifier, il faut avoir recours à la génétique.
Après avoir extrait le contenu de l’intestin postérieur de 165 termites prélevées au Costa Rica, l’équipe de Falk Warneke, de l’Institut pour la génomique du département américain de l’énergie (DOE JGI) et de Jared Leadbetter (Caltech, USA), a donc reconstitué l’ADN des bactéries présentes dans l’échantillon. Les chercheurs ont trouvé pas moins de 500 gènes impliqués dans la destruction de la cellulose et de l’hémicellulose.
Deux grands groupes de bactéries sont à l’œuvre chez les insectes amateurs de bois, expliquent les chercheurs dans Nature : des spirochètes (qui doivent leur nom à une forme en spirale) et des Fibrobacter, bactéries cousines de celles qui cassent les molécules de cellulose chez les ruminants. Warneke et ses collègues ont identifié chez la termite un important réservoir d’enzymes qui dégradent le bois et le transforment en produit fermenté utile au métabolisme de l’insecte. Le passage au procédé industriel demandera encore beaucoup de travail. Parallèlement, les chercheurs du DOE JGI projettent le séquençage du métagénome d’autres bêtes aptes à digérer les fibres cellulosiques, comme le longicorne asiatique ou le wallaby de l’île Eugène, un petit marsupial australien.
FOURMIS COUPE FEUILLES
Les fourmis coupe-feuille, également appelées fourmis champignonnistes, sont des fourmis vivant dans les régions tropicales
La fourmilière est constituée exclusivement de femelles,
une reine, des guerrières, quelques ouvrières
Elles se caractérisent par leur habitude à transporter sur leur tête les morceaux de feuilles qu’elles ont découpés. Elles se cachent sous des feuilles
L' IGUANE
L'iguane est un reptile, une grande espèce parmi les lézards arboricoles et herbivores, c'est-à-dire un animal vertébré à sang froid.
Il est originaire d'Amérique du Sud et d' Amérique centrale.
Nicaragua
Oiseaux de la famille du Quetzal
Le nom de Quetzal désigne plusieurs espèces d'oiseaux de la zone néotropicale. Ces oiseaux vivent en Amérique centrale et ont le plumage vert.
En immersion dans les jungles, dans les forêts et les coins reculés du Nicaragua, sur le fleuve San Juan, on peut découvrir toutes sortes d'animaux (chauve-souris, caïmans, singes, oiseaux, serpents, iguanes, grenouilles et autres espèces).
Panama
Fruits du Panama
Découvrez les milles et une facettes des iles du Panama, entre plages paradisiaques, randonnées dans des espaces préservés et observation des animaux sauvages.
Neuf parcs sont décrétés parcs nationaux ou naturels dont trois sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Plus de 35 % du territoire du Panama est protégé.
Situé à la frontière du Panama et de la Colombie, le parc national de Darién est la plus grande zone protégée du Panama, d’Amérique centrale et des Caraïbes. Le parc s’étend sur une superficie de 570 000 hectares de marais et de forêt tropicale. La richesse écologique et la diversité biologique de cette zone naturelle ont valu au parc d’être inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et en tant que Réserve de biosphère en 1981.
SINGES araignées CORMORANS POULES d' EAU OUISTITIS
Le singe araignée aux mains noires est un primate d'Amérique centrale et du nord de l'Amérique du Sud, vivant essentiellement dans les arbres.
Sa couleur de corps varie selon les sous-espèces et de la population, et peut être chamois, rouge, rouille, brun ou noir. Les mains et les pieds sont noirs. Le visage a généralement un masque pâle autour des yeux et du museau.
Ses bras et ses jambes sont longs et minces. Les bras sont environ 25 % plus longs que les jambes. Le pouce est seulement un vestige, mais les doigts sont longs et forts, ce qui rend les mains en forme de crochet. Les longs bras et des mains en forme de crochets permettent au Singe-araignée de se balancer grâce à ses bras sous les branches des arbres.
La préhensile queue est très forte. La queue agit comme un membre supplémentaire, et est utilisée pour la locomotion, ainsi que pour cueillir des fruits et vider l'eau de trous dans les arbres. Le singe-araignée Geoffroy peut supporter son poids suspendu par la queue et le fait souvent lors de l'alimentation.
Quartier colonial Cascoi Antiguo chat de la cathédrale à Panama
Dans le quartier colonial Cascoi Antiguo
En décembre commence sa saison sèche ( El verano ) qui se prolonge en Janvier et jusqu'à Avril. Les bougainvilliers décorent les jardins et leur ombre est très appréciée.
On y trouve beaucoup de plantations de café, des fleurs en tous genres et des orchidées en particulier.
Des requins-bouledogues qui sont d'ordinaire des animaux marins se retrouvent même dans le lac Nicaragua, où de nombreux spécimens arrivent après avoir remonté le fleuve San Juan en franchissant les rapides grâce à leurs sauts. Ils possèdent la caractéristique unique chez les requins de s'acclimater aux eaux hyposalines.
Au Costa Rica essentiellement, au cours de nos promenades en forêt nous avons pu voir des singes araignées, des paresseux...
Au Parc Chagres : traversée en pirogue à moteur, durée 30'. Nous avons pu apercevoir des singes araignées qui s'approchaient pour prendre les bananes que leur offrait le guide.
Les oiseaux
L'aigle harpie : oiseau national
Le Bec-en-ciseaux noir ou Tibe negro ( Rynchops niger ) est une espèce d’oiseau de mer de la famille des Laridae qui ressemble à une sterne. Cet oiseau aquatique fréquente les eaux douces, saumâtres ou salées. Il est possible de le voir dans des baies, des estuaires, des marais côtiers ainsi que dans des bancs de sable ou des bancs coquilliers.
Au Parc Chagres encore : nous avons pu apercevoir des rapaces, des oiseaux exotiques
Toucan :
Les toucans sont omnivores. Dans son grand bec, sa longue langue lui permet d'attraper et de manger des insectes, des fruits et des graines.
Le toucan régule sa température grâce à son bec. Glenn Tattersall, de la Brock University ( Canada ), a trouvé un rôle à cet appendice qui représente près de la moitié de la surface corporelle de ces oiseaux. En les filmant en infrarouge, dès que la température dépasse 16 °C, le bec du toucan s'échauffe jusqu'à une dizaine de degrés supplémentaire. Dans cet organe richement vascularisé, c'est le sang qui joue le rôle de liquide de refroidissement. Les vaisseaux, contractés pour éviter la déperdition de chaleur lorsqu'il fait froid, sont dilatés et irradient de la chaleur vers l'extérieur quand la température ambiante augmente.
Le toucan toco, est un oiseau qui se distingue par son énorme bec incurvé, très long et très gros, généralement orange-rouge, parfois verdâtre.
Le Toucan tocard s'adapte à une grande variété de paysages : plaines tropicales, versants de montagnes, forêts tropicales et subtropicales humides...
L'aire de distribution du toucan tocard se situe en Amérique Centrale, dans le sud-est du Honduras, au Nicaragua, dans le centre et l'est du Costa Rica et au Panama.
Les toucans tocards consomment une grande variété de fruits, certaines parties de fleurs, des insectes tels que les cigales, les termites, les chenilles,les vers de terre, les mantes-religieuses, les sauterelles... mais aussi des petits mammifères, des oiseaux, des lézards et des serpents.
Vautours urubus noirs partout présents dans les villes et les abords.
Viréos
Flore
La coriandre sauvage est probablement originaire d'Asie.
Les plantes médicinales du Costa Rica :
Depuis des millénaires l’homme est à la recherche d’éléments lui permettant d’améliorer sa santé, son bien-être. Si nos civilisations actuelles privilégient la chimie, de nombreux médicaments trouvent leurs origines dans le monde végétal.
La forêt tropicale à elle seule est une véritable pharmacie. Faut-il encore en faire bon usage… ? De nombreux laboratoires pharmaceutiques font appel aux indigènes, shamans et autres guérisseurs afin d’étudier les effets de certaines plantes médicinales où associations de plantes, sur l’être humain.
C’est en cela que la biodiversité du Costa Rica attire les chercheurs du monde entier.
Certaines plantes ont des effets qui sont aujourd’hui reconnus en Europe. Les informations ci-dessous émanent d’un document de l’Université de la Biodiversité du Costa Rica.
La Caña Agria ou Costus Spitacus
Herbe de 1 à 2 m de haut qui pousse dans les endroits sombre et humides de la forêt tropicale humide. Ses fleurs sont rouges.
Indications : antibiotique des voies urinaires
La cucaracha ou Tradescantia Zebrina
Son feuillage vert et pourpre donne aux parterres une unité colorée très appréciée.
Indications : Anti-hémorragique ( décoction ) – Augmentation de la production de lait maternel ( infusion ) – Irritation de la peau
Coriandre longue ou Eryngium foetidum
Herbe aromatique de 50 cm de haut. Son goût se rapproche de celui de la coriandre.
Indications : Réduction des douleurs respiratoires; soulage les symptômes de la grippe; anti vomitif; diminue le cholestérol
Frailecillo ou Jatropha gossypiifolia
Petite plante décorative pouvant atteindre 2 m de haut. Les fleurs pourpres sur leur feuillage vert sombre sont des plus attractives. Lors de la coupe la plante rejette une substance blanchâtre ( latex ).
Indications : Purgatif et diurétique; ulcères gastro intestinaux; anti-diarrhéiques; anorexie; maladies vénériennes
Guarumo ou Cecropia Obtusifolia
Arbre tropical pouvant atteindre 15 m de haut. Reconnaissable à ces grosses feuilles palmées qui une fois sèches parsèment le sol. Son tronc sert de nid aux fourmis.
Indications : Réduit la rétention d’eau et favorise l’urine; élimine les excès de graisse ( conjointement avec du jus d’ananas ); soulage arthrite et rhumatisme.
Goyavier ou Psidium Guajava
Arbre fruitier des régions tropicales d’Amérique, il est originaire des forêts tropicales humides et sèches. L’arbuste peut atteindre 6 à 8 m de haut et produit un excellent fuit : la goyave. De nombreuses variétés de fruits existent.
Indications : Soulage les douleurs digestives; anti-diarrhéiques; anti vomitif; contrôle des problèmes hépatiques; laxatif; soulage les douleurs respiratoires.
Palo Quinina ou Quassia Amara
Petit arbre, cultivé pour son bois et utilisé en médecine traditionnelle. Il peut atteindre 7 m de haut. C’est principalement l’écorce et les feuilles qui sont utilisées en médecine.
Indications : Anti paludéen; insomnie; calculs hépatiques et rénaux; anti-diarrhéique et douleurs stomacales; fièvre.
Gingembre ou Zingiber Officinale Roscoe
Plante vivace herbacée pouvant atteindre 90 cm de haut. Son rhizome est utilisé aussi en médecine traditionnelle.
Indications : Soulager les rhumes et coup de froid; anti-diarrhéique; soulage la toux; soulage les maux de gorge.
Plantain majeur ou Plantago Major
Ortiga ou Urera Bacifera
Arbuste pouvant atteindre 6 m de haut au feuillage urticant. Les fleurs vont de roses à pourpre. Les fruits et leurs graines sont dispersées par les oiseaux et les singes capucins qui en raffolent.
Indications : Anti-inflammatoire; anti-hémorragique; prévention des infections rénales; soulage les brûlures; combat la teigne.
Ces plantes médicinales et leurs effets sont encore aujourd’hui largement étudiés
La Flore regroupe 12 000 espèces de plantes vasculaires. D’autres sont découvertes et viennent allonger la liste chaque année. 2000 espèces d’arbres sont recensés au Costa Rica. Nombres de biotopes sont encore à découvrir au Costa Rica : dans les forêts de nuage, les forêts tropicales, les forêts sèches et les mangroves.
Les Arbres, les espèces emblématiques
Le figuier étrangleur
Le figuier étrangleur, à la recherche de lumière dans la forêt tropicale, s’enroule en général autour d’un arbre hôte. Ses racines aériennes descendent, tandis que ses branches montent. Une fois que les racines atteignent le sol, sa croissance s’accélère ce qui entraîne la mort de l’arbre hôte, faute de lumière. Souvent, après la disparition de l’arbre hôte un énorme creux de la taille d’un homme existe au cœur même du figuier étrangleur.
Le Guanacaste ou Oreille Cafre
Le Guanacaste ou Oreille Cafre, emblème du Costa Rica, mesure 25 à 50m, son tronc fait 2 m de diamètre, et est très utilisé par les Costaricains pour ses propriétés nettoyantes.
Le Gumbo Limbo ou Bursera simaruba
Le Gumbo Limbo ou Bursera simaruba est facilement reconnaissable grâce à son tronc lisse, rouge et brillant. Il pousse dans les forêts secondaires et en basse altitude.
Les Plantes
Le Laurier
Arbuste de 2 à 4 m qui dégage une odeur quand on froisse ses feuilles.Très utilisé en cuisine pour son odeur et en médecine pour ses vertus contre les crampes abdominales.
Épiphytes : type de plante qui se sert d’une plante hôte comme support. Elle est très présente dans les milieux tropicaux où la forêt est dense et la lumière pas toujours facile à trouver.
Les Broméliacées
Les Broméliacées sont une famille de plantes propre aux régions tropicales d’Amérique. Elles peuvent être Épiphytes ou Terrestres ( ex : ananas ).
Le Bambou
Le Bambou a trois parties principales : le rhizome, c’est à dire sa racine, sa feuille ( attention le bambou n’a pas de branches ) et le chaume qui semble être la tige. Il capture 30% de plus de CO2 que les arbres feuillus et libère donc 30% d’oxygène en plus. Il ne demande aucun engrais ou produits phytosanitaire.
La GOYAVE
Le fruit du goyavier, la goyave est originaire d'Amérique centrale. Le tronc du goyavier a une écorce qui se détache.
Les arbres des forêts tropicales ont des stratégies pour éviter les encombrants épiphytes ...
Selon notre guide, c'était le cas des goyaviers.
Le corozo :
C'est cet ivoire végétal qui est appelé corozo ou tagua se trouve ... entre le Panama et la Bolivie. Huit espèces existent qui peuvent servir à fabriquer des boutons et des petits objets d'ornement.
L'ivoire végétal, est l'albumen du fruit du palmier à ivoire ( les espèces de genre Phytelephas ) qui pousse dans des forêts denses et ombragées, au flanc des vallées, entre 300 et 1 200 mètres d'altitude. On le trouve au cœur de la forêt amazonienne. Avant de mûrir, le fruit de ces palmiers contient un lait sucré que les Indiens apprécient. Puis cet albumen se durcit pour devenir l'ivoire végétal.
Les fruits sont des caryopses. Ils possèdent une première coquille dure qui se détache rapidement et puis une deuxième coquille qui colle à la graine : une peau marron qui protège le germe et l'albumen ( liquide visqueux et blanc )... C'est en retirant cette dernière que l'on obtient la boule d'ivoire végétal. Lorsque les fruits sont mûrs, les Indiens les ramassent. Les arbres produisent chaque année environ 20 kilogrammes de graines, parfois beaucoup plus. C'est à peu près le poids des défenses récupérées sur un éléphant de 6 tonnes.
Les Indiens consomment aussi le bourgeon terminal de ce palmier et se servent de ses immenses feuilles ( jusqu'à 6 mètres de long ) pour recouvrir leurs huttes. Dès le moment de sa découverte par les Européens, l'ivoire végétal connaît un certain succès. Les fruits peuvent atteindre 25 centimètres de diamètre ( un petit ballon ). Pour élaborer un bouton, on utilise seulement 7 %, le reste, qui représente 93 %, est utilisé de plusieurs façons. D’abord, le résidu moulu en poudre sert comme aliment pour les animaux, les coquilles comme combustibles. Par exemple, la peau de la tagua s’utilisait pendant très longtemps pour paver les rues.
La concurrence du plastique fait tomber la tagua en désuétude. Il faut dire que la récolte de l'ivoire végétal n'est pas facile. Les tagueros, qui le récoltent, doivent vivre dans la jungle humide pendant quatre mois et transporter les lourds fruits à travers la végétation inextricable jusqu'aux embarcations qui amèneront la récolte à la ville.
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